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lundi 16 janvier 2017

LÉGISLATIVES 2017 : LE CHOIX DE MARDEGAN

La mission était simple pour les centristes du Tarn-et-Garonne : obtenir des autorités LR (dont la patronne du département Brigitte Barèges) qu'elles retirent leur candidat de la seconde circonscription pour laisser le champ libre à Pierre Mardegan (UDI). Mission simple mais impossible. 

Arrivé en politique (et au Conseil départemental) au bras de la patronne de LR, Pierre Mardegan s'est rapidement émancipé de sa bouillante préceptrice pour former avec le président Astruc une majorité tranquille, sans Baylet ni... Barèges (BB).


Photo Flash 82 - Campagne des Départementales 2015

Aujourd'hui, il considère (et sans doute à juste titre) avoir toute légitimité pour représenter les électeurs qui ont renvoyé la gauche baleytiste à ses études tout en refusant (et comment !) de donner une quelconque majorité à l'hétéroclite "droite" de BB. Ce n'est évidemment pas ce que pensent Les Républicains qui espèrent, à la faveur d'une victoire de Fillon, un grand chelem en Tarn-et-Garonne. Bien sur, il était hors de question pour BB de laisser le moindre espace officiel à son ex-équipier "coupable" de haute trahison et elle n'a sans doute pas ménagé ses efforts.

Pour corser l'affaire, Mathieu Albugues, le louveteau de LR, élevé sous la mère de Montauban, avait habilement anticipé la décision définitive d'investiture en annonçant sa candidature aux législatives en novembre, laissant dès avant la course le novice Mardegan à quelques longueurs et dans l'obligation de forcer le passage... 

En conséquence, et sauf miracle, le docteur Mardegan devra soit ravaler ses ambitions, soit jouer en franc-tireur, au risque de devenir le vilain canard qui aura fait trébucher la droite départementale en 2017, un fardeau encombrant pour qui débute sa carrière politique.

Toutefois, BB ne serait pas fâchée que Pierre Mardegan, par dépit, défi ou esprit de rétorsion, monte au créneau. Car, si elle échouait dans sa propre circonscription, BB pourrait se réveiller un matin de juin 2017 sous l'autorité politique de... son ex-employé à la mairie de Montauban. Argggghhhh.