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mardi 28 novembre 2017

ELECTIONS AU COMITE CENTRAL DU FN : PATRICE CHARLES CONTRE ROMAIN LOPEZ

Le FN a manqué le dernier métro. Après l'échec de Marine Le Pen aux présidentielles, les très médiocres résultats aux législatives (8 députés dont le couple MLP/Louis Aliot), les départs de Marion Maréchal et de Florian Philippot, les ennuis judiciaires et financiers du Front, place donc à la "refondation". 

Les adhérents du parti éliront très bientôt leurs représentants au nouveau Comité central. Mais d'ores et déjà les candidatures sont closes. Dans notre département, ce sont deux frontistes habitant la même ville, Moissac, qui se feront face.

D'un côté, l'expérimenté Patrice Charles, avocat du FN, conseiller municipal de Moissac, venant de la droite classique et proche de l'étoile montante du Front, l'économiste Jean Messiha. 




De l'autre, le saumâtre Romain Lopez, zéro mandat, ex-assistant de Marion MLP, employé du FN, issu de la mouvance Dieudonné et prêt à toutes les frasques pour ne pas sombrer dans l'obscurité médiatique. Ni abandonner un pouce de terrain à son aîné.




De ces deux écoles, l'une est en parfaite conformité avec la nouvelle ligne du couple Le Pen (respectabilité, notabilité, compatibilité avec la droite traditionnelle, compétences, implantation locale) et l'autre en totale contravention avec cette doctrine (soutien actif d'organisations complotistes et antisémites, activisme anti-Israël, propos virulents et brutaux dénoncés par la presse, sexisme, etc.), bref une écume de nature à éloigner l'électeur standard de droite du bulletin FN. 

D'ailleurs, préventivement, Patrice Charles se charge lui-même d'exécuter Romain Lopez et ses glauques amitiés. Sur son compte Facebook, l'avocat n'hésite pas à répondre -le 24 novembre- à une militante frontiste déçue : "Nous n'accepterons pas plus les idées d'Alain Soral et de ceux qu'il soutient ou qui le soutiennent". Suivez le regard de M. Charles et vous tombez sur : 




Souvenons-nous que, malgré un accord national et une (très) pesante insistance de l’intéressé, Debout La France 82 a refusé son soutien au candidat-député Romain Lopez. Pire, en présentant une candidate, DLF82 a privé le FN82 de presque 700 voix dans la première circonscription. Si l'on ajoute à ce bilan la perte par Lopez en 2017 de milliers de voix FN de 2012, il n'est pas bien sorcier de prédire le nom du favori tarn-et-garonnais à cette élection interne... 

Mais ce sont les adhérents qui votent. Et pas seulement la famille Le Pen. Ce qui est certain, c'est qu'un (nouvel) échec précipiterait Romain Lopez, dépourvu tout autant de rasoir que de mandat électif, dans un no man's land dont il aurait le plus grand mal à s'extraire... 

PS : passons sur la candidature du tarnais (81) Thierry Viallon, chef du FN de Tarn-et-Garonne (82) qui reconnait ainsi ne pas résider dans le département qui l'a élu à l'assemblée régionale...

Liste définitive des candidats au Comité central du FN

dimanche 26 novembre 2017

ÉOLIENNES GÉANTES DE MONTECH : LE SOCIALO-CAPITALISME A L'OEUVRE

Nous l'avons vu récemment, l'implantation d'éoliennes est un sujet si politiquement sensible que les maires des communes concernées, anticipant les légitimes récriminations de leurs administrés, n'ont de cesse de pousser sur le devant de la scène les cadres des sociétés de construction et d'exploitation des dites éoliennes. Comme si ces entreprises vendaient des chaussures ou des jouets et n'avaient nul besoin de l'autorisation des élus locaux pour installer sur des terres dont ils sont les représentants et garants légaux des zones industrielles clôturées de plusieurs hectares (bucoliquement rebaptisées parcs éoliens), d'y couler des milliers de m3 de béton et de suspendre des "nacelles' de 90 tonnes à 140 mètres de hauteur ! 



Ainsi de la municipalité socialiste de Montech, dirigée par l'ex-député Jacques Moignard qui, ce sont les documents de la société Valorem qui le révèlent, discute du projet avec les dirigeants de l'entreprise depuis des années. 

Jacques Moignard, maire de Montech et D. Sardeing-Rodriguez, conseillère départementale PS

C'est donc tout naturellement, avant même que d'étudier le cas des éoliennes elles-mêmes, que nous nous sommes intéressés à l'acteur industriel présenté par les élus municipaux de Montech comme incontournable dans le domaine des énergies renouvelables : Valorem, 40 millions € de chiffre d'affaires, 180 salariés, dont le siège est à Bégles (33)

Et quelle ne fut pas notre surprise de constater que son PDG, administrateur de 85 sociétés (sic), était un militant actif d'Europe Ecologie Les Verts et que son bras droit (dirigeant de 90 sociétés -resic) assurait en tant que conseiller municipal du maire socialiste de Mérignac (33) les fonctions de délégué au plan climat et à l'environnement ! Un mélange des genres pour le moins détonant. C'est donc à des camarades de parti revendiqués que M. Moignard et ses élus PS ont décidé de s'adresser pour édifier les futures éoliennes de Montech. C'est bien connu, quand on aime on ne compte pas.

Pierre Girard, pull rouge, conseiller municipal délégué de la mairie PS de Mérignac (33)

Toutefois, et vous avez le voir, certains comptent à votre place. Et pas des moindres. Les revues boursières et financières publient la liste des principaux actionnaires de la vertueuse société Valorem. Aux côtés des classiques filiales régionales du Crédit Agricole, on trouve diverses agences de la BPI, Banque Publique d'Investissement, abondée par les espèces sonnantes du contribuable français. Mais, et c'est le clou du spectacle, une part prépondérante de Valorem (30%) est détenue par... un fonds d'investissement anglo-saxon basé à... Jersey (source). Pour les profanes en matière de finance internationale ennemie (comme le disait François Hollande), Jersey, une île britannique, est considérée comme l'une des plateformes offshore les plus "performantes" du monde, célèbre en France pour avoir abrité une partie du magot dissimulé (au fisc) du ministre (socialiste) Cahuzac. 

Le patron de Valorem en campagne législatives (2017)

Ainsi donc, les patrons humanistes des énergies renouvelables de gauche seraient friands du combustible capitaliste défiscalisé de droite ? Encore un mythe qui prend du plomb dans la pale ! Mais il faut bien s'y résoudre : par l'entremise de Valorem, pilotée par des gens de gauche, adoubée par le socialiste Moignard, un fonds d'investissement à l'anglaise installé dans un paradis fiscal, va prendre pied à Montech. Écoutons le représentant français de ce fonds parler de son investissement : "Grâce à son équipe de direction et à ses capacités de développement, nous pensons que Valorem est idéalement placée pour profiter de la transition énergétique en France" (source).  Notez dans cette phrase l'usage écolo-bio du verbe profiter...

C'est avec la plus grande impatience que nous attendons les justifications (que nous imaginons laborieuses) de M. Moignard et de Mme Sardeing-Rodriguez, conseillère départementale PS, lesquels nous expliqueront comment leur inoxydable morale socialiste s'est accommodée de ce capitalisme à l'américaine qu'ils dénoncent à tour de bras et à longueur d'année... 


mercredi 8 novembre 2017

ÉOLIENNES GÉANTES DE MONTECH : LES ELUS PS SE FONT TOUT PETITS !


Les habitants de Montech mais aussi ceux de Montbartier et Finhan seront comblés d'apprendre que leurs élus, en tête desquels le socialiste Jacques Moignard, négocient depuis des années l'implantation de gigantesques éoliennes dans leurs communes, et ce à l'horizon 2019. 

Elles ne risquent pas de passer incognito dans le paysage local et c'est le prospectus de la société chargée du projet qui le dit : les éoliennes de Montech sont plus hautes que les tours de refroidissement de Golfech, lesquelles sont visibles à des dizaines de kilomètres à la ronde. Et si les "silos" sont silencieux, ce n'est pas le cas de ces énormes ventilateurs. Quant à la pertinence d'ériger là ces monstres de ferraille fonctionnant à la force du vent (mais surtout de la subvention), ainsi qu'à la question des gros sous, nous y reviendrons dans un billet exhaustif.  


Jacques Moignard, maire de Montech (ici en compagnie de la députée du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault)


En tout cas, on comprendra facilement pourquoi l'ex-député Moignard s'est montré d'une discrétion à toute épreuve sur le sujet pendant des années. Aujourd'hui même, 8 novembre 2017, M. le Maire a "délocalisé" la permanence d'information sur le sujet à la Maison des Associations alors qu'il aurait du, compte tenu de l'importance (et des nuisances potentielles du projet), l'accueillir dans les locaux de la Mairie. D'autre part, les horaires d'ouverture (9H-17H un jour de semaine) dénotent également une propension à éviter la foule des actifs. Il faut croire qu'une certaine distance entre ses administrés mécontents et sa personne ne saurait nuire à la sérénité nonchalante que les Montéchois prêtent à leur premier magistrat, souvent invisible dans sa propre cité. 

Comme, par surcroît, M. Jacques Moignard a la sage prudence de ne pas résider dans la commune administrée par M. Moignard Jacques, et ainsi d'éviter judicieusement les conséquences funestes des décisions de ce dernier, qui pourrait lui en vouloir de ne pas se mêler outre-mesure des affres de la vie quotidienne des citoyens de Montech ?

Pour en savoir plus sur les éoliennes de Montech : 





Une éolienne en feu aux Pays-Bas en 2013 

dimanche 22 octobre 2017

JULIEN SANCHEZ, LE CHEF FN QUI N'A RIEN VU, NI RIEN ENTENDU


Julien Sanchez, maire de Beaucaire (Gard), est également le patron du groupe FN au Conseil régional d'Occitanie. Comme un grand nombre de dirigeants frontistes (mais pas tous, voir plus bas), il possède la particularité d'être sourd et aveugle aux faits et propos les plus frappants. 

La semaine dernière, de passage en Tarn-et-Garonne, il posait joyeusement avec le militant soralien Romain Lopez, l'un des candidats les plus saumâtres de son parti, dont Michel Thooris (membre du Comité central du Front et ancien conseiller de Marine Le Pen) écrivait il y a peu qu'il mène "contre les juifs une stratégie de soutien à l'islam, y compris parfois radical", ajoutant que Lopez "déverse depuis des années sa haine des Juifs sur les réseaux sociaux". Cette terrible sentence (venue de l'intérieur) est assise sur des déclarations et des tweets relayés par de nombreux médias.

Au mois d’août dernier, Romain Lopez a été recruté comme assistant par le groupe FN  Occitanie... présidé par Julien Sanchez.









Aujourd'hui, le même Sanchez ne voit pas plus d'inconvénient à se faire tirer le portrait, tout sourire, avec une élue FN du Tarn qui a défrayé la chronique (en septembre, il y a un mois...) pour avoir fourni un portable (et selon Valeurs Actuelles et France 3, du cannabis - ce qu'elle nie) à son ex-compagnon détenu à la maison d'arrêt de Rodez.

Le FN 81 a "appelé son élue à démissionner". A l'évidence,  le boss Sanchez a tranché. Et c'est en sens inverse de ses propres troupes et, disons-le, d'une certaine conception de l'honneur...

  








mardi 17 octobre 2017

BEAUMONT-DE-LOMAGNE : LES RÉPUBLICAINS CHASSENT LA TAUPE

Le responsable LR du canton de Beaumont-de-Lomagne, Alex Marsaglia, ne se tient plus de joie : il aurait débusqué, dans l'auditoire montalbanais de Florence Portelli (LR), un "barbouze" du camp adverse (voir ici) ! 

Ménageant le suspense, Marsaglia ne livre pas l'identité de l'infiltré mais propose des "indices" (photographies de dos, analogies avec un personnage historique...) susceptibles de nous éclairer (ci-dessous)...




Bon.  

Au risque de doucher ses humeurs primesautières, rappelons qu'il n'est pas rare en politique qu'un opposant assiste à un meeting du parti adverse ou concurrent. C'est même une spécialité des dits Républicains de Beaumont, immortalisés dans les réunions politiques les plus diverses ou en présence de leaders locaux totalement étrangers (parait-il) à leur "sensibilité"...  




Qu'ensuite, nul n'est besoin de "démasquer" des espions dans des meetings, il suffit à M. Marsaglia de lever les yeux vers le sommet de la pyramide départementale des LR82 pour constater qu'il a pour chef et représentant officiel un ex-responsable du parti anciennement présidé par M. Baylet...



Qu'enfin, les propres membres de sa "coalition" locale, ont été recrutés en 2014 "à droite, à gauche et même aux extrêmes", se sont présentés aux municipales comme farouchement apolitiques et sont aujourd'hui regroupés sous la bannière de Mme Barèges, dont ils disaient, en cette lointaine époque, pis que pendre. On comprendra facilement qu'une cohérence politique de cette trempe soit récompensée par un nombre proportionnel de victoires électorales : zéro. 




Ceci étant dit, c'est avec la plus grande impatience (et un stock idoine de pop-corn) que nous attendons le dénouement de ce palpitant feuilleton !

lundi 9 octobre 2017

TARN-ET-GARONNE : LE BAL DES RESCAPÉES - Episode 1 : SYLVIA PINEL

(Un œil sur les législatives 2017 avant de passer à l'actualité) 

Sylvia Pinel pourra se féliciter longtemps de l'insondable bêtise électorale du FN, qui a trouvé le moyen, dans cette circonscription prête à basculer, de lui opposer l'un de ses plus glauques candidats, Romain Lopez, activiste pro-Iran (sic) officiellement soutenu par le théoricien antisémite Alain SoralAvec pour conséquence (parfaitement prévisible), dans le mois précédant l'élection, d'une avalanche de publications scandalisées dans la presse régionale, nationale et même... israélienne


La joie de Sylvia Pinel et de son suppléant, Jean-Luc Deprince

Seuls France 3 Midi-Pyrénées (Occitanie) et Le Petit Journal ont choisi de taire à leurs téléspectateurs et lecteurs les déclarations et autres sponsors lugubres de Lopez. Rappelons que, outre des articles documentés parus dans Libération, La Dépêche et Times of Israël, de hauts personnages du FN dénonçaient -publiquement - Lopez comme un "affreux du Front" déversant "depuis des années sa haine du juif "! Autant d'informations et de propos fracassants qui ne pouvaient échapper à un journaliste politique, même stagiaire. Mais ne voulant à aucun prix "faire le jeu" de Baylet et de son égérie, ces deux médias (surtout France 3 MP) ont pris le parti d'éclairer le candidat frontiste d'une douce lumière, comme dit Francis Cabrel...      


Romain Lopez chez Laurent Dubois - France 3 Occitanie

Malgré ce renfort médiatique (à rendre jaloux bien des ténors du FN), la venue de Marion et l'effondrement électoral de son adversaire Pinel (10000 voix perdues en 5 ans), Lopez a réussi le pitoyable exploit de ramener le FN, premier parti de la circonscription, sous son étiage législatif de 2012 en faisant fuir près de 4000 électeurs



Et maintenant ? Refoulé par les nouveaux députés frontistes qui ne souhaitaient pas endosser son indécente notoriété, l'ancien collaborateur parlementaire de Marion Le Pen a été discrètement recasé comme hôte d'accueil du groupe FN à la région Occitanie (où l'on semble beaucoup moins regardant sur le profil des impétrants). Côté politique aussi, Romain Lopez tente de survivre à ses échecs successifs. Élu nulle part, contraint de coller aux basques du conseiller municipal Patrice Charles (Moissac) dans les comices locaux, relégué à la gesticulation twitter, l'ex-espoir du FN (comme le présentait France 3 MP) va trouver le temps très long jusqu'aux prochaines échéances. D'autant que, pour y figurer en bonne place, il devra se faire prédateur dans son propre camp... 



Réunion du groupe FN  au Conseil régional. Dans le fond, Romain Lopez.


Quant à Mme Pinel, ex-ministre de Hollande, elle pourrait, à la faveur d'un remaniement, retrouver un portefeuille au sein du gouvernement Macron. Pour l'heure, elle est occupée à ressouder les Radicaux, ceux de gauche et les Valoisiens, pour en (re)faire une force politique certes d'appoint mais d'un appoint incontournable...

Quelque part donc, à force d'erreurs de casting et de copinage effrené, le FN a raté (une fois de plus) l'occasion de changer, toutes proportions gardées, l'histoire politique du pays. Et fatalement celle du Tarn-et-Garonne...  

A suivre : Le Bal des Rescapées - Episode 2 : Valérie Rabault



mercredi 5 juillet 2017

MÉCHANT MIROIR !

Il n'est pas rare qu'un animal domestique, chien ou chat, passant devant un miroir, sursaute à son reflet puis montre les dents à l'intrus qui ose violer son territoire. C'est que cette créature du bon Dieu n'a pas vraiment conscience de son incarnation


Figurez-vous qu'un ex-candidat du FN vit régulièrement une expérience de ce genre.

Apercevant dans l'hémicycle un député sans cravate, il hurle immédiatement au scandale et à l'irrespect de la fonction. Mais n'était-ce pas lui, alors candidat à cette même Assemblée, qui se faisait photographier le 8 mai 2017 (voir notre article) devant le monument aux morts de Moissac, chemise béante, barbe de 5 jours, en jeans ? 



Et n'est-ce pas lui que l'on trouve se gaussant bruyamment de l'orthographe de certains internautes ? Lui qui écrit "débrayé" pour "débraillé" (ci-dessus) ? Et, comble, "illettré" avec un seul "t" ?




Méchant miroir ! 

mercredi 21 juin 2017

LÉGISLATIVES 82 - Circo 2 : LES CHIFFRES DE LA DÉFAITE DU FN



Le constat est simple : bien que le PRG glisse depuis des années sur un toboggan à forte pente, le FN n'a pas pu prendre l'avantage dans la seconde circonscription alors que ses derniers résultats, aux départementales et aux régionales, démontrait une puissante et inexorable poussée. 

L'explication de la défaite se trouve dans le trait bleu : le FN 2017 a également perdu des milliers d'électeurs par rapport à 2012. 3187 précisément. 

Quel phénomène a pu pousser autant d'électeurs acquis à la cause frontiste à rester chez eux ce dimanche, dans une circonscription considérée par les observateurs (et Lopez lui-même) comme gagnée d'avance ? C'est la seule et bonne question. 

Lopez se garde évidemment d'y répondre. Il salue sa performance (laquelle ?) et se félicite d'avoir su attirer les électeurs de droite au second tour (lesquels ?). 

Comme toujours avec Lopez, il s'agit de dresser un écran de la fumée la plus épaisse entre la défaite et sa personne : on notera dans ses commentaires que le "je" est devenu "nous", l'échec une performance, la droite son électorat...

Pourtant, Romain Lopez clamait partout que la "petite frappe" Baylet était finie, que Pinel, sa "potiche", rentrerait à la maison en juin 2017. A la manière de ces boxeurs qui prédisent l'enfer à leur adversaire pendant des mois puis, une fois sur le ring, s'écroulent, KO et surtout ridicules, au début du second round. Comment Lopez a-t-il pu se faire battre par cette équipe de bras cassés dont, selon, lui, plus personne ne voulait entendre parler dans la contrée ? 

A Moissac, qu'il se vante d'avoir transformé en citadelle du FN, ce sont pas moins de 358 électeurs de Mme Dulac (2012) qui sont allés taquiner le gardon au lieu de glisser un bulletin FN. Voilà la vérité. 



A Beaumont, à Montech, presque partout, le FN de Lopez a perdu en route des voix gagnées par Mme Dulac. C'est la raison de la défaite. Nous verrons donc dans un prochain article pourquoi des milliers d'électeurs du Front n'ont pas voté pour lui, malgré la "bienveillance" tactique de certains médias à son égard et le mutisme irrationnel de son principal adversaire (pour l'accession à la finale), Mathieu Albugues.  

dimanche 18 juin 2017

LÉGISLATIVES 82 CIRCO 2 : ROMAIN LOPEZ, Y VA DANSER !

Romain Lopez, le candidat "qui déverse sa haine des juifs depuis des années sur les réseaux sociaux" (c'est un membre dirigeant du FN qui parle) n'a pas échappé au sort qu'il méritait : la défaite.

Égal à lui-même, Lopez présente ce revers comme une victoire. Evidemment, il passe bruyamment sous silence que sa véritable performance tient dans la perte de 3187 électeurs séduits par Mme Dulac en 2012, aux mêmes élections. 

Comment prétendre qu'on a réalisé une "magnifique performance" 1/ en perdant 2/ en faisant fuir des milliers d'électeurs ?  

Allez, spécial dédicace à Romain Lopez : 










vendredi 16 juin 2017

"L'UNION A DROITE" DE ROMAIN LOPEZ (FN) ENGLOBE LA CGT ET MELENCHON !

Après s'être adonné à une lascive danse du ventre devant Mélenchon et ses affidés (voir ci-dessous), Romain Lopez (FN) vient de se décréter "candidat de l'union à droite". Deux jours de campagne supplémentaires et il finissait chez Macron ! 







jeudi 15 juin 2017

UN MEMBRE DU COMITÉ CENTRAL DU FN TORPILLE ROMAIN LOPEZ !

Après avoir fait la une de la Dépêche du Midi pour ses tweets judéophobes ; après avoir été "signalé" par Le Lion du Net pour les mêmes motifs ; après avoir eu les honneurs de Libération ; après avoir obtenu le soutien de l'ignoble Soral ; après avoir été "épinglé" par Buzzfeed  puis par le journal israélien Times of Israël, voici que Romain Lopez , candidat aux législatives en Tarn-et-Garonne, fait l'objet d'une virulente dénonciation d'un des membres du Comité central du FN, également président de l'Union des Patriotes Français Juifs (liée au Front) et secrétaire général du syndicat France Police, Michel Thooris. 

Terrible retour de boomerang à trois jours du second tour des législatives. M. Thooris ne fait pas dans le détail : 

"Loin des belles promesses de normalisation du parti, la Commission Nationale d’Investiture du Front National a investi un certain nombre de candidats particulièrement nauséabonds"

Il précise : 

"Dans le Tarn-et-Garonne on retrouve Romain Lopez, l’attaché parlementaire de Marion Maréchal Le Pen, investi dans la 2e circonscription. Ce Soralien assumé déverse depuis des années sa haine des Juifs de manière publique sur les réseaux sociaux"

Et il ne s'arrête pas en route : 

"Si heureusement tous les identitaires ne sont pas Soraliens, ils sont pourtant de plus en plus nombreux à se rapprocher des thèses d’égalité et réconciliation. A l’instar de Romain Lopez, beaucoup passent d’une ligne de dénonciation sans concession de l’Islamisme à une stratégie de soutien de l’Islam, y compris parfois radical, contre les Juifs. « Je préférerais mille fois un élu musulman patriote qu’un élu de souche mondialiste » a ainsi tweeté monsieur Lopez. L’élu de « souche mondialiste » se nommait Goldsmith et le patriote, Sadiq Khan"




Il termine par : 


"Au nom de la dédiabolisation, Jean-Marie Le Pen a été exclu du FN. Quelques mois plus tard, ce même parti politique investit finalement des Vardon, Lopez, Saliba et consorts. De quoi en perdre son latin..."

Si c'est le FN qui le dit...

mercredi 14 juin 2017

LÉGISLATIVES 82 : DERNIÈRE LIGNE DROITE UN PEU COURBE

Dans la première circonscription, les jeux sont faits et la studieuse députée socialiste n’échappera pas à la vague enmarchiste incarnée par Pierre Mardegan, un notable presque à l'ancienne, médecin et conseiller général (comme on disait jadis). 

Le score de Thierry Deville (15%) est conforme à sa popularité à droite tandis que le FN Viallon termine troisième, une place qu'il doit en partie à la candidate de DLF 82, Martine Baudoz, qui engrange quasiment sans faire campagne la bagatelle de 673 voix.


Dans la seconde, l'admirateur de la République islamique d'Iran Romain Lopez fait "tapis" en tirant de sa retraite anticipée son employeur, Marion Maréchal-Le Pen, laquelle tiendra un meeting à Cazes-Mondenard. Son dernier meeting, précise l'affiche. Une bien piètre fin de carrière provisoire pour la nièce de Marine, contrainte de voisiner (symboliquement) avec un autre ardent soutien de Romain Lopez, le gourou antisémite Soral. 

Le journal Libération de ce jour parle justement de Romain Lopez et de sa lugubre proximité avec Soral le Terrible.




Dans une interview parue ce jour dans la Dépêche du Midi, Romain Lopez se prétend "homme de droite". Sur ses affiches, il appelle à l'union de la "droite". Bien sur, nécessité électorale fait loi et les mots sont gratuits. 

M. Lopez pourrait être de droite s'il n'était pas un militant pro-palestinien plaidant pour le boycott des produits israéliens, pour le coup un véritable marqueur du gauchisme hexagonal. 





M. Lopez pourrait être de droite s'il n'était pas le voisin de palier philosophique de Soral, repris de justice antisémite condamné à de multiples reprises pour apologie de crime contre l'humanité et théoricien de la réconciliation de "la gauche du travail" avec "la droite des valeurs". 







M. Lopez pourrait être de droite si lui-même ne s'en était défendu à de multiples reprises en appelant notamment les "patriotes de gauche" à rejoindre le FN






M. Lopez pourrait être de droite s'il ne qualifiait la droite française de "plus bête du monde". Les électeurs de M. Albugues apprécieront...




S'il n'avait pas défini lui-même le FN comme un parti "ni de droite ni de gauche". 



S'il n'était pas un zélateur du Hezbollah, organisation terroriste d'essence islamiste : 




S'il ne manifestait pas une préférence pour une religion, ce qui est contraire (dans la vie publique) à la laïcité au sens français du terme et même à la doctrine du FN :




S'il n'était pas un admirateur transi de rappeurs de banlieue appelant à "niquer les sionistes" :




M. Lopez pourrait être de droite s'il respectait les femmes (politiques) :










Bref, Romain Lopez pourrait être de droite s'il n'était pas d'extrême quelque chose en sus d'être sexiste, autrement dit un véritable adepte d'Alain Soral.  A jamais, M. Lopez.