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samedi 17 décembre 2016

FN 82 : L'ASSISTANT DE MARION LE PEN, ROMAIN LOPEZ, HORS DE CONTRÔLE

  
Après le préfet (trop bavard), le ministre Baylet ("une petite frappe"), les maires du Tarn-et-Garonne ("incompétents"), les Israéliens ("révisionnistes") et les Juifs ("apôtres du complexe victimaire"), c'est au tour de Valérie Rabassa, sa propre camarade du FN, de subir les assauts du sanguin collaborateur de Marion Le Pen, également candidat à la candidature législative. 

Romain Lopez, vilipendé à l'intérieur même du FN, stigmatisé par la presse pour ses sympathies suspectes, contraint de "justifier" ses positions douteuses (écoutez le lapsus du "génocide nazi") devant les micros, ne parvient plus à se maîtriser, comme le démontre ce tweet lapidaire. De manière stupéfiante, il a envoyé une copie à notre blog Politic Circus ; c'est dire s'il tenait à ce que tout le département soit au courant : 




Pour les profanes, rappelons qu'un tweet est un message public, lisible par tous les utilisateurs d'internet. Dans celui-ci, Romain Lopez n'hésite pas à faire exploser l'unité tant vantée par le FN (et lui-même) dans le but de "liquider" sa concurrente à l'investiture, Valérie Rabassa. Ce message en dit très long sur l'état psychologique de Romain Lopez, manifestement prêt à tout (y compris sacrifier l'image et les intérêts de son parti) pour parvenir à ses fins. 

Outre le ton fortement teinté de mépris ( "cela" = Valérie Rabassa) et l'énorme faute d'orthographe, Romain Lopez, pour mettre sa "partenaire" en difficulté, brandit comme une bible un...communiqué du Parti Socialiste 82 (sic) datant de...2010 et afférent aux déboires montéchois de sa nouvelle petite camarade ! Quand on sait qu'en trois participations à des élections diverses, Lopez a subi trois défaites cuisantes, l'argument prête à l'hilarité. 

Cette attaque sidérante et à découvert de Lopez ne manquera pas de réjouir Sylvia Pinel, député sortante en piètre posture, qui n'aurait jamais osé rêver d'un tel scénario. Rappelons que la circonscription est (faut-il dire "était" ?) prenable par le FN.

Capture d'écran