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samedi 20 février 2016

ROMAIN LOPEZ MUSELÉ PAR LE FRONT NATIONAL


Le FN82, qui défendait il y a peu la "liberté d'expression" de ses "cadres" sur les réseaux sociaux, n'y est pas allé de main morte avec celle de Romain Lopez. Le 11, celui-ci commentait à sa guise les grands problèmes de ce monde (Israël, Netanyahu, Iran, Gaza, CRIF, rap patriote) ; trois jours plus tard, on le retrouve affecté au service des sous-bois et fougères... 

Il faut dire que ses brutales sorties contre Israël, son peuple, son gouvernement et même ses fruits et légumes (le fameux boycott) n'arrangeaient pas les affaires de Marion Le Pen, son employeur, en pleine négociation d'une visite de courtoisie à l'Etat hébreu. 

Nos articles, éclairant la propension de M. Lopez à l'antisionisme le plus décomplexé, ont fait mouche : de nombreux propos ou déclarations ont disparu de ses pages facebook ou twitter. Et surprise plus grande encore, des dizaines de retweets de Marion Le Pen y ont été ajoutés. Il n'est jamais trop tard...

Pour ne pas donner l'impression que c'est un petit blog de village qui fait la loi au FN, d'autres messages sont restés à la même place mais réécrits en mode super allégé. Exemple pour le 13 janvier 2016 : 

Hier : 

Aujourd'hui :




Dans le premier texte, ce sont les "porteurs de kippas" qui "attisent" la haine. Dans le second, elles ne "l'apaisent pas". Ce n'est plus le même degré de responsabilité, si l'on ose dire. Les députés sont devenus des élus, ils ne "jouent plus" mais "réagissent", maladroitement certes selon le "correcteur" de Romain Lopez mais ils ne sont plus tenus explicitement responsables des maux qui frappent notre pays... 

Il fallait sauver l'honneur (et l'électorat local) du FN, lequel, depuis quelques années, n'hésite pas à se séparer sans préavis des "idéologues" radicaux à l'ancienne mode Jean-Marie dont Lopez est le prototype.  

Afin que l'électeur sache à quoi s'en tenir, nous publierons in extenso le best of de M. Lopez, autrement dit deux années de publications politiques sur ses pages web. Nous insistons : il s'agit de propos publics, destinés au public. Ils sont restés en ligne pendant des mois et des mois, jusqu'à hier pour la plupart, à la portée de tous et chacun. Et subitement effacés dans l'angoisse et la panique...