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vendredi 11 décembre 2015

THIERRY DEVILLE : LA POLITIQUE N'EST PAS SON MÉTIER...


Les hommes politiques, y compris locaux, nous sont indéniablement supérieurs, n'en déplaise à ceux qui refusent aujourd'hui de se transporter jusqu'au bureau de vote. Dotés d'une capacité de travail quasi-surnaturelle, ils sont les maîtres incontestés du Temps (et de l'argent).

POLITICIEN AMATEUR

Prenez Thierry Deville : adjoint au maire de Montauban (57 000 habitants), premier vice-président de la communauté d'agglomération (Grand Montauban : 71 000 habitants), président de l'agence de développement économique du Tarn-et-Garonne (ADE 82) et conseiller régional Midi-Pyrénées, Thierry Deville se flatte pourtant de n'être pas un politicien professionnel. On ne sait si on doit s'en réjouir ou s'en attrister tant ces respectables mandats au service du citoyen suffiraient à occuper du matin au soir un homme ordinaire. Et même à le nourrir.

Passons rapidement sur l'activité politique proprement dite nécessaire à l'obtention de ces fonctions : campagnes électorales, meetings, inaugurations, serrages de mains, combats de tribune, interviews, réunions, comices, flatteries et farces et attrapes (voir notre vidéo ci-dessous)... 

DÉFENSEUR DE LA VEUVE...

Mais M. Deville n'est pas un homme politique comme les autres. Il travaille. C'est d'ailleurs sa fierté : avocat, il co-dirige un cabinet fort d'une cinquantaine de collaborateurs. Une noble activité que l'on imagine fort prenante. Remarquez, l'avantage de combiner la politique et la profession d'avocat, c'est qu'il est souvent inutile de chercher bien loin ses meilleurs clients. Il n’empêche, le compte n'y est pas : il reste encore des blancs sur le dodu planning de la tête de liste des Républicains 82 !

DEUX FOIS PLUS DE SOCIÉTÉS QUE BERNARD TAPIE !

Car Thierry Deville, qui décidément défie le burn out, rapporte en surplus quelques épais dossiers à la maison, après le bureau et le barreau. Normal, il est gérant (ou administrateur) de treize sociétés ! Pas moins ! On en reste assis d'admiration. Reléguer Bernard Tapie (un ex-ami du PRG et seulement six entreprises recensées) au rang d'épicier de quartier, ce n'est pas donné au premier venu ! Et tout ça en une journée comme la votre ou la mienne, et cela ne se passe pas à Manhattan mais à Montauban...

M. Deville cumule les... cumuls, si l'on ose dire. Finalement, on ne sait s'il travaille plus pour nous, modestes électeurs, que pour lui. On ne sait pas mieux déterminer si c'est son prestige d'homme d'affaires qui en fait un homme politique d'influence ou l'inverse. Mais c'est bien en expert qu'il attribue les subventions publiques

Que le lecteur ne s'inquiète toutefois pas pour sa santé, son bronzage permanent démontre qu'il sait aussi réserver, dans son agenda de galérien du bien commun (et privé), quelques généreuses plages horaires aux soins du corps. Qui lui en voudra ?

Au second tour, votez pour lui, il ne le regrettera pas.  





mercredi 9 décembre 2015

ARIEGE : PHILIPPE CALLEJA, ROBESPIERRE DES ESTIVES !


Une fois n'est pas coutume, faisons un petit détour par l'Ariège où l'indigence de la classe politique locale n'a rien à envier à celle du Tarn-et-Garonne. 

Voici un homme, Philippe Calléja, maire LR de Saverdun et colistier de Dominique Reynié, qui se fait l'ambassadeur de la grandeur de la France, rien moins, tout en mettant au supplice la langue française (voir son billet facebook) ! C'est déjà contradictoire. Mais, par surcroît, du haut de son écriture approximative, il menace les abstentionnistes du premier tour ! Votez ou taisez-vous à jamais ! Ne demandez rien ensuite ! Voter est un devoir

M. Calléja n'a pas réussi à attirer sur son nom plus de 15% des votants, un score de groupuscule. Et le premier responsable de cette faillite, ce n'est pas lui, pensez donc ! Ni même son parti des Bygmaloniens ! Non ! Le coupable,  c'est l'ennemi de la Patrie, le mauvais citoyen, le saboteur de la République : l'abstentionniste !




Qu'un candidat aussi peu politiquement représentatif s'autorise à insulter l'électeur au lieu de se couvrir la tête de cendres, voilà qui dépasse l'entendement. Et ce comportement d'irresponsable, au sens premier du mot, est justement l'un des facteurs majeurs de l'abstention : pourquoi voter, pourquoi élire des responsables éternellement irresponsables de leurs échecs ?

D'autre part, M. Calléja ignore les lois élémentaires de la logique. Un droit ne peut être un devoir. Et si voter est un droit, chacun est libre d'en user à sa guise, autrement dit de l'exercer ou non, sans que cela ne nuise à sa liberté d'expression ou pire, ne le transforme en sous-citoyen de fait comme le souhaite ardemment notre Robespierre des estives...

lundi 7 décembre 2015

DEVILLE/BAREGES : LA VÉRITÉ SUR LES CHIFFRES !


1/ En 2010, Brigitte Barèges, tête de liste régionale et Thierry Deville, chef de file départemental avaient réalisé en Tarn-et-Garonne le score de 25.23 % au premier tour, un score faible. Cette année, Brigitte Barèges (référente de Dominique Reynié) et Thierry Deville ont péniblement atteint les 20% (moyenne MP 20.90%). C'est le plus fort recul de la droite enregistrée en Midi-Pyrénées. 



2/ Le FN tient également en Tarn-et-Garonne son record régional : 35.65 % ! Le Tarn, second, culmine à 30.83 %. 



 Progression du FN en Midi-Pyrénées :




LANTERNE BLEUE DE MIDI-PYRÉNÉES 

Plus forte baisse de la droite + score le plus élevé du FN 
+ écart le plus grand entre droite et FN (15.61 %)

= TARN-ET-GARONNE





Bonus / A Montauban, ville de la tête de liste Deville, le tandem abandonne 4% . 




vendredi 4 décembre 2015

TARN-ET-GARONNE : DOMINIQUE REYNIE A FAIT L'IMPASSE


L'horizon s'obscurcit pour Dominique Reynié : le dernier sondage le crédite de 29% au second tour de l'élection régionale soit 3 points au dessous du score 2010, pourtant record de France de la défaite (68/32 Midi-Pyrénées). Si les prévisions des sondeurs se confirment, la droite verra diminuer le nombre de ses représentants à l'assemblée régionale et le Tarn-et-Garonne n'échappera bien sur pas à cette sanction : elle devra se contenter d'un seul élu.

Notre département est l'un des parents pauvres de la campagne de Dominique Reynié, qui reconnait d'ailleurs dans son interview à la Dépêche du Midi que le T&G ne faisait pas partie de ses priorités : 



Il a donc abandonné les affaires locales à sa référente Brigitte Barèges, présidente de la fédération Les Républicains, qui a sauté sur l'occasion pour éloigner du sommet de la liste la conseillère sortante Rabassa, très active, connue et estimée (voir son compte facebook) de beaucoup, de fait considérée comme une dangereuse rivale pour les échéances à venir. 

Mais officiellement, cette dernière a été écartée au motif qu'elle avait perdu la ville de Montech en 2014 (56/43). Certes mais qui d'autre en Tarn-et-Garonne avait comme adversaire direct (face-à-face) un député socialiste en exercice ? Et qui a été élu à droite hors M. Henryot à Moissac (quadrangulaire et victoire avec 42%°) ? Ne cherchez pas. D'autant que le palmarès récent de la présidente Brigitte Barèges est loin d'être reluisant :

Elle a perdu (comme tête de liste) les élections régionales en 2010, son siège à l'assemblée en 2012 puis fait élire un (autre) radical de gauche à la tête du conseil départemental. Aux municipales 2014, seule Moissac a basculé à droite. Ses comptes de campagne 2014 ont été définitivement invalidés par le Conseil d'Etat et elle se trouve aujourd'hui sous le coup d'une mise en examen pour "détournement de fonds publics"*. Le FN, fort de cette faiblesse de la droite, enregistre en Tarn-et-Garonne sur les cinq dernières années sa plus forte progression en Midi-Pyrénées. Vous parlez d'un bilan ! 

Où sont les vainqueurs, les gagnants, les têtes connues, les militants de la première heure supposés remplacer avantageusement la fidèle et populaire conseillère régionale Rabassa (voir notre article)? 

Aucun maire (unique dans la région !) dans cette équipe menée par un avocat et homme d'affaires montalbanais, issu de la pure tradition radical-socialiste, unanimement tenu pour un sympathique vibrion au teint toujours halé, capable de défendre ou de démolir le même projet selon les époques, les partis qu'il fréquente ou les leaders qu'il faut flatter. On comprend facilement le refus des maires de droite de participer à cette pantalonnade. 

Vous trouverez en seconde position, sauf son respect, une candidate sans mandat qui n'a pas réussi à passer la barre des 14 % dans le canton de Verdun, au nom des Républicains et de l'UDI. Vous trouverez à sa suite des employés de Mme Barèges à la mairie de Montauban ou des prétendants encartés dans l'urgence le jour des investitures...  



A Castelsarrasin, 13 500 habitants, la réunion de campagne des Républicains


Valérie Rabassa a quitté la campagne de Dominique Reynié en octobre puis envoyé sa démission à Nicolas Sarkozy en novembre. Elle vient d'appeler à voter Louis Aliot.

Brigitte Barèges et Thierry Deville, qui craignent une nouvelle fessée, ne décolèrent pas. Il n'y a pourtant aucune raison : comment une élue aussi peu influente (au point qu'on puisse s'en passer dans la liste de droite) pourrait-elle apporter des voix au FN ? Non ?

* présumée innocente



jeudi 3 décembre 2015

TURQUIE : L’ÉNORME MENSONGE DE DOMINIQUE REYNIE

Dans cette astucieuse vidéo publiée le 3 décembre 2015, M. Reynié, d'un calme confondant, se défend d'avoir milité (après 2004) pour l'intégration de la Turquie dans l'Europe. 





Une vidéo introduite par ce message sur sa page Facebook :




L'internet ayant une excellente mémoire, nous pouvons affirmer que rien n'est plus faux. Dans son blog Opinion Européenne ouvert en 2006 (sic), Dominique Reynié prend ouvertement et à plusieurs reprises position pour l'entrée de la Turquie. Quelques exemples :

En septembre 2008 :





En Juin 2008, il fait même de l'humour :




En 2007 :







En 2006 : "Ceux qui sont ,comme moi, favorables à l'adhésion de la Turquie"





lundi 30 novembre 2015

COMMENT M. DEVILLE JUSTIFIAIT LA PLUS GROSSE "RACLEE" DE FRANCE EN 2010



En 2010, le Tarn-et-Garonne était en première ligne puisque Brigitte Barèges menait la liste régionale de la droite et du centre en Midi-Pyrénées, avec pour résultat la plus grosse "raclée" de France (selon le mot fameux de Gérard Onesta, candidat écologiste). Thierry Deville pilotait la liste départementale, aux résultats à peine moins catastrophiques.

Dominique Reynié, l'homme du renouveau, a confié à ce duo lourdement perdant la responsabilité de constituer et conduire la liste 82 en 2015. Et quelque chose nous dit (sondages, air du temps, discussions de débits de boissons...) que M. Deville va devoir cette année encore nous resservir son catalogue d'excuses et d'alibis, inauguré en 2010.

Pour justifier la déroute, il fustigeait le haut niveau de l'abstention et... la Dépêche du Midi, qui avait selon lui honteusement favorisé les candidats de gauche Malvy et Pinel. En outre, les électeurs avaient sottement confondu les scrutins : "A une question régionale a été apportée une réponse nationale" se plaignait-il à l'époque. 





UN MÉDIOCRE CANDIDAT DE GAUCHE PEUT-IL FAIRE UN BON CANDIDAT DE DROITE ?

Selon M. Deville, les électeurs seraient donc une armée de zombies hypnotisés par la propagande de la Dépêche. Outre son caractère insultant, cette assertion (qui dédouane l’intéressé de toute responsabilité) est fausse et voici pourquoi : 

1- Quand il était de gauche et le chouchou du patron de la Dépêche du Midi, Deville n'a jamais pu attirer (sur son nom) plus de 15% des électeurs. Preuve définitive qu'un journal même "hégémonique" (c'est lui qui le dit) ne peut rien pour un candidat médiocre même radical de gauche...

2- Si la Dépêche du Midi avait vraiment le pouvoir d'aveugler les foules, M. Baylet serait aujourd'hui encore sénateur, président du Conseil départemental et ministre, voire pire...

L'ABSTENTION ?

3- L'abstention vaut pour tous les candidats. Il reste que, de ceux qui se sont rendus aux urnes, il n'a su convaincre que 32%. D'autre part, la région MP est de celles où l'abstention a été la plus faible du pays en 2010 (45% contre 48% de moyenne nationale). 

LA SANCTION NATIONALE ?

4- Quant à la politisation d'une élection de cette envergure, ce n'est une surprise que pour M. Deville. Evidemment, son profil de turbo-transfuge de gauche lui interdisant de faire étalage de chaudes convictions de droite (personne n'y croirait), il est contraint de ferrailler à la marge, en faisant abondamment mousser quelques dossiers "techniques"...

5- La faiblesse "droitière" du candidat Deville a conduit le département plus qu'aucun autre en Midi-Pyrénées à voter pour le FN, jusqu'à détenir le record régional de sa progression, comme le démontre impitoyablement les chiffres officiels.

Les élections de 2015 seront encore plus nationales que celles de 2010 et M. Deville ne sera pas plus à droite cette année. Automatiquement élu, même en cas de très lourde défaite (car tête de liste), il ne résistera sans doute pas au plaisir de charger subtilement le politologue Reynié, un "candidat vraiment trop atypique pour rassembler"* et n'oubliera bien sur ni l'abstention, ni la Dépêche. On parie ?

*politique-fiction bien sur

QUAND BRIGITTE BAREGES ENCOURAGEAIT LE VOTE FN !


La conseillère régionale du Tarn-et-Garonne Valérie Rabassa, récente démissionnaire des Républicains, appelle à voter Louis Aliot donc Front National aux élections régionales (interview France 3).  

Flash-back

En 2010, Valérie Rabassa, conseillère régionale sortante, désignée tête de liste par l'UMP, avait cédé (à la dernière minute) sa première place à T. Deville, dirigeant des Radicaux de gauche, à la demande de Brigitte Barèges. Une impressionnante défaite avait sanctionnée ce mariage de la carpe Barèges et du lapin Deville. 

Nous avons ressorti des archives une interview de Mme Barèges* publiée quelques jours avant ce scrutin 2010. On y trouve cette réponse sidérante : "Quant à ceux qui me reprocheront Thierry Deville, ils voteront FN. Tant pis !". Difficile d'être plus méprisant à l'égard des militants et électeurs de droite ! Et très révélateur de la véritable priorité de Mme Barèges : diviser à l'intérieur du parti pour mieux régner...

C'est finalement Valérie Rabassa, ex-fidèle parmi les fidèles, mécontente de la nouvelle investiture du radical Deville ("un repoussoir pour l'électorat de droite" dit-elle), qui s'est chargée de donner corps à l'étrange injonction de Mme Barèges : nul doute que le FN va atteindre cette année des sommets en Tarn-et-Garonne ! 


* Brigitte Barèges : référente 2015 de Dominique Reynié



samedi 28 novembre 2015

DEUIL NATIONAL : LES "RÉPUBLICAINS" 82 FONT MENTIR DOMINIQUE REYNIE !



Respecter la règle ? Pas partout !

Une association arborant les couleurs des Républicains 82 et qui compte parmi ses responsables la suppléante du sénateur  François Bonhomme soulève l'indignation à Beaumont-de-Lomagne.



La Vie des Beaumontois, tel est son nom, dispose d'un site internet dans lequel elle publie à intervalles réguliers, entre deux publications des Républicains 82, toutes sortes de diatribes enflammées visant le maire du village (M. Deprince, dignitaire du Parti radical départemental) ou encore ses "rivaux" de la droite locale. Le tout avec l'objectivité et le raffinement d'un club de supporters-ultras après le match du samedi soir.

Se moquant ouvertement des consignes de Dominique Reynié, ce cercle de gentlemen n'a pas hésité à publier des articles de basse propagande électorale (à la gloire des Républicains) pendant la période de deuil national décrétée par le président de la République ! 






Décidément, le parti de Mme Barèges et M. Deville choisit bien mal ses représentants. A quelques jours du premier tour de l'élection régionale, cet affront à l'élémentaire solidarité nationale risque de se payer très cher dans le canton où un communiqué intitulé "Honte" et condamnant cet indigne comportement fait déjà le tour des ordinateurs : 

lundi 23 novembre 2015

LA CANDIDATE DE L'UDI 82, C.VIRCHENAUD, DISPARAÎT DE LA PHOTO DE CAMPAGNE !

La photo ci-dessous illustre la "une" du journal de campagne 82 de Dominique Reynié. Une grande absente : la candidate UDI Corinne Virchenaud, remplacée par la présidente des Républicains 82 Brigitte Barèges, fort discrète jusque là...

Dominique Reynié étant un spécialiste de la communication politique, cet "oubli" photographique peut être considéré comme révélateur du faible poids électoral qu'il attribue à la candidate du Centre. Il n'est toutefois pas démontré que Mme Barèges (et son actualité judiciaire) soit un meilleur choix pour le candidat républicain, adepte (auto-proclamé) de la transparence en politique...


mercredi 18 novembre 2015

UDI / RÉPUBLICAINS en TARN-ET-GARONNE : AMBIANCE TORRIDE !

La campagne électorale a repris hier soir en Tarn-et-Garonne, où la liste de droite et du centre tenait une réunion publique à Verdun. 

L'UDI 82 est représentée dans la liste Reynié/Deville par Corinne Virchenaud (N°2), vice-présidente du parti (13% aux élections départementales 2015 - investie par UDI, LR, Modem) qui semble avoir le plus grand mal à juguler les poussées de testostérone de ses troupes masculines. Rien ne va plus en effet entre le parti centriste et Les Républicains du département. Témoin cette altercation sur la page facebook de l'UDI 82 entre un cadre des Républicains (c'est ainsi qu'il se présente) et un (ou des) responsable(s) de l'UDI de Tarn-et-Garonne. Ambiance et extraits (nous avons censuré, afin de ne pas choquer les enfants, les passages les plus crus) :





Ici, M. Buhler reçoit du représentant de l'UDI 82 une bordée d'injures -de la plus grande vulgarité- que nous nous interdisons de reproduire. Il répond :







Cet échange a été promptement effacé de la page UDI 82 pour laisser place à une sérénité centriste de bon aloi, lisse comme une peau de bébé... 


UDI 82 : UNE COHÉRENCE LÉGENDAIRE 

A la décharge des militants centristes locaux et du représentant des Républicains, il faut bien avouer que la communication de l'UDI en général et celle de Corinne Virchenaud en particulier laisse grandement à désirer :
le 11 novembre, le patron national de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, s'en prend avec virulence à Dominique Reynié, tête de liste droite et centre pour la grande région #LRMP. Le 13 novembre, l'UDI 82 se désolidarise avec énergie de son président national mais publie le même jour une photo de sa candidate, tout sourire, avec... Lagarde. 





Laissons à Dominique Reynié le mot de la fin :



jeudi 12 novembre 2015

CRISE DU LOGEMENT en TARN-et-GARONNE : UN EX-CONSEILLER DE NICOLAS SARKOZY SDF ?



Selon un membre du bureau politique de la fédération Les Républicains du Tarn-et-Garonne (présidée par Brigitte Barèges), un ex-conseiller du président de la République Nicolas Sarkozy aurait postulé à une place sur la liste Reynié 82 pour les élections régionales 2015. 

Cet éminent intellectuel originaire de Montauban, ancien président d'une grande université toulousaine, souhaitait, selon nos sources, plaider sa cause devant le grand jury de présélection LR de juin 2015.

Hélas pour lui ! Le candidat (à la candidature) n'a pas été invité à faire valoir son CV long comme deux bras devant la Commission Républicaine de Sélection. Motif : "pas d'adresse, impossible envoyer courrier ou mail"

Quelle tristesse ! Qui pouvait (à part LR82 je veux dire) imaginer qu'un homme qui donne partout des conférences, qui a travaillé plusieurs années pour l'Elysée, dont le nom figure au Who's who et le numéro de téléphone dans tous les annuaires ne dispose même pas d'un chez-lui et d'une adresse mail ? 






mardi 10 novembre 2015

LISTE REYNIE EN TARN-ET-GARONNE : OU SONT LES MAIRES ?

DDM 8 novembre 2015
Selon Dominique Reynié, une liste forte est une liste comportant des maires, car "ce sont ces élus-là qui ont la confiance de la population". 

Pourtant, aucun premier magistrat ne figure dans sa liste de Tarn-et-Garonne ! Est-ce à dire que, selon les critères de M. Reynié lui-même, il s'agit d'une liste faible ? Bien sur.

Que s'est-il donc passé pour que M. Reynié n'applique pas ses propres principes de sélection à notre département ? Les électeurs d'ici n'ont donc pas besoin d'élus de confiance

On ne trouve en effet dans sa liste LR/UDI du Tarn-et-Garonne que cinq élus "exécutifs" sur neuf candidats ! Dont deux adjoints de Brigitte Barèges à la mairie de Montauban (sic), un adjoint de M. Henryot, maire de Moissac (son fils !), la première adjointe de Cazes-Mondenard ainsi qu'un adjoint au maire (de gauche) de Nègrepelisse ! Quelle représentativité de l'électeur de droite moyen ! 

Le dernier cité, M. Pierre Tourrel, présente la particularité de s'être encarté aux Républicains le 15 juin 2015, sur "demande de Thierry Deville", pour être en mesure de postuler devant le jury de présélection (élections régionales) de la Fédération LR82 le 19 juin 2015 ! Magnifique !

Passons rapidement sur le cas de M. Henryot fils, fier représentant de M. Henryot père, et constatons qu'il reste dans le cortège des "grands" élus de droite du département : 

  • Thierry Deville, conseiller régional sortant, âme damnée et adjoint de Brigitte Barèges, ex-patron des radicaux de gauche de Montauban, gérant ou administrateur de 13 sociétés (source : tribunal de commerce de Montauban). 
  • Marie-Claude Berly, secrétaire départementale de la fédération LR, adjointe de Brigitte Barèges, finalement juge et partie puisqu'elle s'est octroyée une place dans la liste alors qu'elle ne figurait pas dans les présélections départementales (qu'elle organisait)... 

Où sont donc les maires de droite et du centre ? 

Il y a 195 communes en Tarn-et-Garonne. Il devait bien s'y trouver quelques maires de droite volontaires pour l'aventure des régionales 2015. Pourtant aucun ne figure sur la liste Reynié. 

L'explication est simple : soit ils ont refusé in fine de participer à la liste Barèges/Deville : c'est le cas par exemple d'Alain Gabach, maire de Lamothe-Capdeville. 

Soit le grand jury de Mme Barèges a repoussé leurs candidatures. Ainsi de Jean-Louis Dupont, maire de Faudoas ou encore de Hugues Samain, maire de Labourgade, recalés par le bureau politique des Républicains 82, le premier pour des motifs encore mystérieux ; le second jugé "non convocable" pour l'audition de présélection...

Que le réservoir de maires de droite sonne aussi creux en Tarn-et-Garonne, c'est déjà un symptôme de la très mauvaise santé du parti Les Républicains dans le département, confirmée par les records midi-pyrénéens établis par le FN. Mais lorsque quelques courageux veulent bien faire flotter la bannière, ils sont repoussés sans ménagement et sous les motifs les plus indigents par les autorités montalbanaises (c'est sans doute pour ça qu'ils sont rares). 

Pour la grande masse des élus de droite et du centre (donc des électeurs), il n'est pas question de cautionner les frasques et les méthodes du duo Barèges/Deville, ni même d'être aperçus en leur présence. Les vaches ainsi sont bien gardées. 

M. Reynié connait-il l'existence de MM. Dupont et Samain ? Sans doute pas plus qu'il ne sait à l'heure actuelle qu'il n'y a aucun maire dans sa proposition électorale. On peut donc conclure de ce qui précède que Dominique Reynié a fait totale confiance à Thierry Deville et Brigitte Barèges pour "monter" sa liste. Funeste inconséquence ! Le FN (et M. Saurel) peuvent déjà sabrer le champagne !

lundi 9 novembre 2015

DOMINIQUE REYNIE, TORERO DE MOQUETTE !



Dominique Reynié a rayé le nom d'un candidat sur la liste de l'Hérault avant d'aller la faire enregistrer à la préfecture idoine, sans prévenir le sacrifié ni informer son propre parti, Les Républicains, de ce coup de canif dans le contrat. 

La presse nationale, qui ne recule jamais devant les mots, y voit un défi lancé à Nicolas Sarkozy. Un défi, c'est un gant qui cingle la face, les yeux dans les yeux, l'homme bien campé dans ses bottes. Rien de tel dans le coup tordu de Reynié, fomenté dans l'ombre d'un Sofitel front de mer et qui relève de l'escroquerie à la confiance, du même tonneau que son adresse séculaire en Aveyron (où il réside officiellement depuis le...1 mars 2015, dans une chambre avec douche chez sa maman). 

Ce grand garçon, qui s'exhibe volontiers en panoplie de guerrier, kimono ou treillis, a très mal supporté de devoir tout céder à Nicolas Sarkozy : zéro centriste en tête de liste dans la nouvelle grande région (13 départements) et pas plus de femmes en pole position, ce malgré de tapageuses promesses publiques... 

Humilié, il lui fallait donc sa petite revanche. Le brave (qui vit chez sa mère à 55 ans) a donc choisi comme victime expiatoire un troisième couteau de l'Hérault, dépourvu de mandat, détesté de presque tous à droite et de surcroît objet d'un regard appuyé de la Cour régionale des comptes. Feu ! Ne croyez cependant pas que la ceinture noire Domi soit allé frapper à la porte du malheureux pour lui annoncer sa décision irrévocable. C'est en lisant le journal que l’intéressé, qui faisait campagne la veille encore pour Reynié, a appris son déboulonnage ! Quel courage ! Quelle dignité ! Quelle droiture !

Ces réalités sont bien sur passées sous silence par la presse de gauche, qui tient en Reynié son héros anti-Sarkozy. Il n'est rien de plus succulent que de voir des groupies du champion de droite Reynié se repasser dans Facebook et avec gourmandise les articles de Libération ou de Médiapart à la gloire du politologue libéral, sans même s'apercevoir qu'ils shootent ainsi dans leurs propres filets. 

Toutefois, accordons à Dominique Reynié d'avoir obtenu un buzz inespéré. En jetant un minuscule caillou, de nuit et à l'ultime minute, dans les carreaux de Sarko, il a provoqué une déflagration atomique !

Mais le bruit suffira-t-il à masquer que notre héros a adoubé en tête de certaines listes (ou comme équipiers) des candidats d'un tout autre calibre, mis en examen dans des affaires d'argent public détourné ? 

Pourra-t-il par cette pirouette médiatique faire oublier qu'il n'est pas un concurrent dangereux pour la gauche, dont il partage de nombreuses positions en matière de mœurs (GPA, mariage pour tous, etc.) et d'immigration enrichissante ? 

En guise de conclusion, nous reprenons le mot de cette conseillère régionale sortante du Tarn-et-Garonne, virée sans préavis (et sans un coup de fil) de la tête de liste LR pour laisser la place à l'ex-radical de gauche Deville : 

"Dominique Reynié, c'est un toréro de moquette !"
(voir vidéo ci-dessous)

vendredi 6 novembre 2015

mercredi 4 novembre 2015

DOMINIQUE REYNIE/THIERRY DEVILLE : NOTRE VIDÉO A NOUVEAU DISPONIBLE !




Électeurs et sympathisants de droite, découvrez votre représentant aux élections régionales en Tarn-et-Garonne !


HÉMIPLÉGIE DANS L’HÉMICYCLE REGIONAL

Assemblée régionale Midi-Pyrénées (3/11) : Les Républicains, particulièrement ceux du Tarn-et-Garonne, n'ont pas manqué l'occasion de fustiger l'absence de Mme Sylvia Pinel, ministre de son état mais aussi tête de liste PS/PRG pour le...Tarn-et-Garonne PS/PRG. Voyez plutôt :






C'est qu'ils pouvaient se prévaloir, eux, les Républicains de Tarn-et-Garonne, de la vertueuse assiduité de leur tête de liste départementale, Thierry Deville :


#néant #absent #assiduité #arroseur arrosé #Thierry Devidde


dimanche 1 novembre 2015

THIERRY DEVILLE ET LE PETIT JOURNAL 82 : "COURAGE FUYONS !"


Le Petit Journal 82 publie ce week-end (31/10) et sous le titre 'Courage fuyons" un article tout à la gloire de la liste Deville-Barèges (référente officielle de Dominique Reynié en Tarn-et-Garonne). Morceaux choisis :

"Ce team est plaisant comme une bande de copains et d'amis qui se lance dans l'aventure [...]" 
(nous n'en doutons pas)

"Autour du candidat une large partie des personnalités cooptées sur sa liste en conquête." 
(on ne saurait mieux dire)

"Que de belles intentions, que de juste volonté, que de jolies personnalités engagées dans nombre d'associations. Des gens disponibles, ouverts, dévoués, expérimentés."
(une véritable aubaine...)


Foire de Montauban 2015 : D.Reynié avec B. Barèges et Y.Collin

La liste est dévoilée du bout des lèvres (les prénoms...) car Dominique Reynié se réserve de l'annoncer officiellement le 3 novembre au meeting de Caussade. Mais nous confirmons bien qu'il s'agit d'une "bande de copains cooptés" par Brigitte Barèges. L'Aristocratie d'abord, qui doit tout et le reste à sa protectrice :  
  • le deuxième adjoint de la mairie de Montauban,
  • la secrétaire départementale des Républicains 82 et adjointe à la mairie de Montauban, 
  • la présidente des Jeunes LR82, chargée de mission à la mairie de Montauban,
  • la suppléante du délégué LR82 de la deuxième circonscription, 
  • le fils du maire de Moissac (adjoint de son père). 

Le Tiers état ensuite, dont les membres ont été soigneusement choisis pour leur coefficient d'inefficacité politique (faudrait quand même pas lancer, même par inadvertance, le futur leader de la droite départementale !). 
  • encarté LR pour l'occasion, un adjoint du maire divers gauche Maurice Correcher (lequel s'est présenté contre le sénateur LR François Bonhomme aux départementales 2015), 
  • le président de la fédération des chasseurs de Tarn-et-Garonne et président du CPNT* 82 (14.76% aux dernières départementales - investi par LR), 
  • un conseiller municipal d'opposition de Castelsarrasin,  
  • la présidente de l'Alliance centriste 82 (13.49% aux départementales 2015, pourtant candidate officielle de l'Union de la droite) comme numéro 2 !

Ce qui fait encore la part trop belle aux manants selon l'un des candidats à la représentativité indiscutable puisque héréditaire : "CPNT et pourquoi pas le Parti chrétien démocrate ou quelques autres groupuscules ? Soyons sérieux...". 




Oui soyons sérieux ! Pas un seul maire dans cette compilation hétéroclite de courtisans et de troisièmes lames au fil assez peu tranchant. Pourtant, d'après des sources internes, plusieurs édiles avaient postulé, tout comme, tenez-vous bien, un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy ! Rassurez-vous, Les Républicains 82 n'ont pas donné suite, ces éminentes personnalités ayant malencontreusement omis de fournir leur adresse pour la convocation devant le comité de sélection aux régionales 2015.



* Chasse Pêche Nature et Traditions